Pas le temps d’être juste bien?

Pas le temps d’être juste bien?

Quand le cerveau ne lâche jamais

On connaît toutes et tous ce sentiment.
Celui d’avoir la tête pleine à craquer, comme si nos pensées tournaient en boucle…
Un rappel constant que ce n’est jamais assez : la maison en désordre, les courriels en retard, les fournitures scolaires oubliées, les vêtements tachés, le meal prep qui reste un fantasme, l’inscription au hockey manquée, plus de place au karaté, les bottes d’hiver pas encore commandées, alors qu'on est en septembre… et cette petite voix qui dit :
« Comment ça qu’on n’est pas plus heureuses? On a tout pour l’être! »

Et pourtant, on vit avec l’impression d’avoir toujours le cerveau dans la brume. Les journées, les mois, les années filent. On coche des tâches, mais la liste ne fait que s’allonger.

La culpabilité, cette coloc encombrante

Même dans les moments de plaisir, elle s’invite :
« La vaisselle est encore dans l’évier. Le linge n’est pas plié. Les mauvaises herbes envahissent l’entrée… »
Toujours en mode “performance”, rarement en mode “présence”. Une course sans fin pour laquelle on ne s’était pas entraînées.

Ce que dit la science

Ce qu’on vit porte un nom : la fameuse ''charge mentale''.
Ce travail invisible qui mêle planification, organisation et exécution, et qui finit par épuiser.
Les neurosciences démontrent que ce stress constant augmente le taux de cortisol, ce qui affecte :

  • La mémoire et la concentration
  • La qualité du sommeil
  • L’humeur générale

À long terme, ce cercle vicieux peut mener à l’épuisement. Ce n’est pas une question de volonté ou de “pas être assez bonne”, c’est notre cerveau qui tourne en mode surcharge.

Un pas à la fois

Bonne nouvelle : on peut alléger ce poids. Pas besoin de tout révolutionner d’un coup.
Quelques pistes :

  • Alléger la to-do : se limiter à 3 priorités par jour, le reste est bonus.
  • Dire non : se protéger, c’est aussi prendre soin des autres.
  • Déléguer : même si ce n’est pas parfait, c’est fait.
  • Micro-pauses : 5 minutes pour respirer profondément, fermer les yeux. C’est prouvé, ça recharge le cerveau.
  • Rituels plaisir : lire, marcher, prendre un bain… un moment chaque jour, rien que pour soi.

Et si on arrêtait de courir?

Vieillir, c’est aussi apprendre à aligner nos valeurs avec notre quotidien.
Peut-être que « réussir » ne veut pas dire tout faire, mais être bien là où on est.
On n’est peut-être pas “juste bien” aujourd’hui, mais on avance déjà vers plus de douceur.
Et demain, on continue ensemble à trouver des solutions.

Myl et Caro XX

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