Créer en douceur : l’entrepreneuriat au féminin et le slow business

Créer en douceur : l’entrepreneuriat au féminin et le slow business

Dans un monde où l’on nous pousse à aller plus vite, à produire plus, à être « performantes » en tout temps, choisir de ralentir devient un acte révolutionnaire. Pour moi, l’entrepreneuriat a déjà été une course. Je me suis épuisée et j’ai dû tout remettre en question avec l’arrivée des enfants et la perte de sens que j’ai ressentie. Après de longs questionnements et une révision complète de mes priorités, ma vision a fait un 180. Aujourd’hui, l’entrepreneuriat est devenu un espace sacré, un terrain où je peux bâtir quelque chose d’aligné avec qui je suis vraiment ; comme femme, comme humaine et comme entrepreneure.

Chez Pyvaya, chaque décision est prise en conscience. Chaque modèle, chaque tissu, chaque étape de production est choisi avec soin. C’est ça, pour moi, le slow business : créer un projet qui respecte le rythme de la vie, qui valorise la qualité et le sens plutôt que la quantité et la vitesse.


Qu’est-ce que le slow business?

Le slow business, c’est l’opposé du « toujours plus, toujours plus vite ».
C’est bâtir une entreprise qui respire, qui laisse de l’espace pour la réflexion et l’innovation.
C’est accepter que les bonnes choses prennent du temps et qu’il vaut mieux attendre un peu plus longtemps pour offrir quelque chose d’excellent plutôt que de céder à la pression de livrer vite, au détriment de nos valeurs.

Dans l’industrie de la mode, c’est un défi : le marché pousse vers le fast fashion, les collections jetables, la production de masse. Pourtant, nous avons choisi de faire autrement. Nous avons choisi la patience, la transparence  et la durabilité.


L’entrepreneuriat au féminin : revenir à soi

Créer en tant que femme, c’est honorer une énergie différente.
Ce n’est pas seulement bâtir une entreprise, c’est se bâtir soi-même à travers elle.
C’est choisir de laisser nos intuitions, notre sensibilité et notre créativité guider le processus.

L’entrepreneuriat au féminin, pour moi, c’est :

  • Privilégier la collaboration plutôt que la compétition.
  • Suivre mon intuition, même si cela veut dire prendre un chemin moins direct.
  • Créer avec intégrité, sans compromettre mes valeurs pour plaire ou aller plus vite.
  • Faire confiance à ma capacité de mener un projet à ma façon, sans m’épuiser.

L’instinct et l’écoute de soi : une boussole intérieure

Écouter son instinct, c’est revenir à cette petite voix intérieure qui sait avant même que notre tête ait tout analysé. Dans l’entrepreneuriat, cette écoute est précieuse : elle nous ramène à ce qui est juste pour nous, même si cela ne ressemble pas au chemin des autres. C’est oser ralentir pour entendre nos besoins réels, nos limites, et nos élans créatifs. Plus nous faisons confiance à cette intuition, plus nos décisions deviennent alignées et puissantes, parce qu’elles partent d’un endroit vrai, enraciné en nous.


L'intégrité féminine : un pilier de Pyvaya

L'intégrité féminine, ce n’est pas un concept abstrait.
C’est ce qui me ramène à l’essentiel chaque fois que je dois faire un choix difficile.
C’est me demander :

Est-ce que cette décision respecte qui je suis? Est-ce qu’elle contribue à un monde plus doux?

C’est cette boussole intérieure qui nous guide chez Pyvaya :

  • Choisir des tissus respectueux de l’environnement.
  • Produire au Portugal, dans une entreprise familiale avec qui nous entretenons un lien de confiance.
  • Profiter des ententes de libre-échange entre le Canada et l’UE pour rendre cette production éthique et accessible.
  • Prendre le temps de valider chaque détail pour offrir des produits qui durent.

Le CETA : un pont entre le Canada et l’Europe

Notre choix de produire au Portugal n’est pas seulement éthique, il est aussi stratégique. Grâce à l’Accord économique et commercial global (AECG, ou CETA), le Canada et l’Union européenne ont éliminé la majorité des droits de douane sur les textiles et vêtements.

Concrètement, cela signifie :

  • Des prix plus justes pour vous, car nous ne payons pas de frais de douane élevés sur nos importations. Ce qui nous permet aussi d'offrir une meilleure qualité de confection, avec le savoir faire Européen.
  • Un commerce plus fluide, qui nous permet de collaborer avec des artisans européens sans lourdes barrières administratives.
  • Une meilleure traçabilité, car les entreprises partenaires respectent les normes élevées de l’UE en matière d’environnement et de conditions de travail.

Ce partenariat nous permet de créer des pyjamas qui voyagent de manière responsable, avec un impact réduit sur l’environnement et une transparence totale pour nos clientes, en plus d'une qualité bien supérieure au ''made in China''.


Faire confiance au processus

La confiance est peut-être l’élément le plus puissant du slow business.
Confiance que le projet prendra forme au bon moment.
Confiance que les bonnes personnes et les bonnes opportunités se présentent quand nous sommes alignées.
Confiance que notre entreprise peut être prospère sans sacrifier notre bien-être.

Et cette confiance, elle commence en nous, dans la reconnaissance de notre valeur, dans le respect de notre rythme, dans l’acceptation de qui nous sommes naturellement, simplement humaine.


Créer autrement, ensemble

Choisir le slow business et l’entrepreneuriat au féminin, c’est plus qu’un modèle d’affaires pour nous. Caro et moi on se répète toujours: ''Si on n'a pas de plaisir on arrête!''
C’est dire « oui » à une nouvelle façon de faire les choses, où le succès ne se mesure pas seulement en chiffres, mais aussi en paix intérieure, en impact positif et en relations vraies.

C'est ça Pyvaya, nous croyons sincèrement qu’il est possible de bâtir une entreprise qui nourrit autant notre âme que notre communauté. Et nous voulons inspirer d’autres femmes à faire de même; en s'écoutant!


Et vous, qu’est-ce qui changerait si vous faisiez confiance à votre propre rythme?
Laissez la réponse germer. C’est peut-être le début d’une toute nouvelle façon de créer, d’aimer et de vivre.

 

Avec douceur,

Mylène et Carolane XX

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